Bien qu’unanimement considérés comme le nouveau Graal de la stratégie de mobilité d’un territoire, les projets MaaS (Mobility as a Service) connaissent de nombreux échecs : difficulté d’adhésion des partenaires, absence de standards technologiques, modèle économique incertain, adoption timide par les usagers… mais avant d’aborder le détail de notre présentation, accordons nos violons.
Le MaaS, c’est quoi ?
Du point de vue de l’usager, une solution MaaS, c’est la réponse à une question : comment me rendre d’un point A à un point B, en disposant simplement de tous les modes de mobilité qui sont présents autour de moi ? Simplement pourrait ici se traduire par « avec mon smartphone ».
Pour les AOM (Autorités Organisatrices des Mobilités) et leurs partenaires, le MaaS est une nouvelle composante de leur plan de mobilité. L’objectif est d’accélérer l’adoption des solutions de mobilité au travers d’une offre hétéroclite qu’il faut mettre en synergie pour la rendre plus simple, plus inclusive et plus durable. Le MaaS doit nous amener à un usage plus simple et durable de la mobilité afin de favoriser le report modal. Autrement dit, réduire la place de la voiture individuelle tout en facilitant l’usage des mobilités douces pour les usagers (transports en commun, vélos etc). Pour en savoir plus sur le MaaS, nous avons justement préparé un article plus complet.
Un succès en demi teinte pour la 1ère génération de projet MaaS
Le MaaS est un sujet émergent et beaucoup conceptualisé. D’autant plus que les mises en oeuvre de projet MaaS ne sont pas encore très nombreuses. Et pour celles-ci, ce n’est pas encore gagné : la première génération de projet MaaS mis en œuvre sont des demi-succès. Le MaaS est complexe à concrétiser et les résultats sont mitigés. Les raisons identifiées sont tout à fait compréhensibles : il est difficile de mobiliser l’ensemble des partenaires, il n’y a pas encore de standards technologiques véritablement établis et les modèles économiques sont incertains. Ces éléments font qu’aujourd’hui, l’adoption des utilisateurs reste timide. C’est justement l’adoption par les utilisateurs qui doit être le point d’orgue de tout projet MaaS. Le MaaS n’a de sens qu’à partir du moment où on a mis en point de mire l’adoption de l’utilisateur. Cela doit rester l’objectif principal et tout le reste n’est qu’un moyen d’atteindre cet objectif.
Trois axes clés pour éviter l’échec d’un projet MaaS
En s’appuyant sur nos expériences réussies au cours des 5 dernières années et sur notre travail effectué récemment pour la nouvelle version du compte mobilité de Mulhouse Alsace Agglomération (le premier MaaS de France 🇫🇷), nous avons identifié pour vous trois axes clés pour éviter l’échec d’un projet MaaS :
- L’UX (User Experience ou expérience utilisateur), rien que l’UX.
- Une planification à court, moyen et long terme.
- L’implication des MSP (Mobility Service Provider, ou fournisseur de services de mobilité)
Pour en savoir plus sur ces trois axes, nous vous invitons à visionner le replay de l’intervention « MaaS : comment éviter l’échec ? » de notre CEO Frédéric Pacotte lors du salon EuMo 2022.
Regarder la vidéo « MaaS : comment éviter l’échec ? » ⬇️
Pour visionner le replay de notre intervention et connaître nos trois axes clés pour éviter l’échec de votre projet MaaS, nous vous invitons à compléter le formulaire suivant. Vous recevrez directement par mail le lien pour accéder à la vidéo en ligne.