Due à plusieurs facteurs économiques, géopolitiques et sanitaires, la pénurie de semi-conducteurs a créé une tension sur la fabrication des cartes Navigo à #Paris, retardant ainsi la suppression définitive des carnets de 10 tickets T+ en carton initialement prévue en Mars.
La capitale n’est pas en situation de pénurie de cartes, mais elle va devoir anticiper et gérer ses stocks car les délais s’allongent auprès des fournisseurs.
Les autres réseaux de #transport en commun de France devront-ils également s’adapter face à cette pénurie ? Nous pensons que tout dépendra des stocks et des choix stratégiques de chacun.
Mais les faits sont là :
➡️ De plus en plus de réseaux choisissent, comme Paris, de supprimer progressivement les titres papiers pour lutter contre la pollution qu’ils génèrent.
➡️ Les cartes électroniques sont une alternative, mais la situation de pénurie de #semiconducteurs vient challenger leur fabrication et la gestion des stocks. Cette situation pourrait durer jusqu’au 2ème trimestre 2022, voir 2023 selon le pdg d’Intel.
➡️ Un excellent article Usbek & Rica prévoit d’ailleurs un scénario selon lequel l’épuisement des ressources pourrait générer de nouvelles pénuries tout les 2 à 4 ans. L’article donne également écho à la parole du fondateur de GreenIT : « Si on apprenait à redevenir ingénieux dans notre usage du numérique, on n’aurait pas ce problème de pénurie ».
Cet appel à l’ingéniosité dans l’usage numérique nous conforte dans notre préférence pour la solution du m-ticket (oui ça tombe bien, cela fait partie de nos expertises 😉) :
Nous avons tous un smartphone (dont l’impact carbone est important, on est d’accord). Alors autant l’utiliser pour valider ses titres de transports et ainsi limiter la fabrication des tickets physiques en papier ou des cartes à puce électroniques.
Et justement, dans 140 réseaux en France, les utilisateurs de MyBus disposent de solutions dématérialisées alternatives à l’utilisation de support papier et badges équipés de puces électroniques. (hop un peu d’auto-promo 😎).